Encadrement :
Guillaume
Participants :
- Christophe
- Philippe
Massif :
Val d’Aoste
Mardi, 23 janvier 2024
Nous convoiturons vers le Val d’Aoste pour nous retrouver dans notre beau camp de base local, l’hôtel Lysjoch, accueillis par Suzanna et Gigi, fidèles au poste !
L’enneigement est moyen dans ce secteur, le vent souffle, la circonspection est de mise ! Demain le soleil va se lever et nous aviserons !
Mercredi, 24 janvier 2024
Ce matin le vent souffle en effet très très fort ! Nous somme sà Satfal, et rien n’est ouvert, nous attendons.
A 9 heures, verdict qui tombe, seuls le téléphérique de Santa Anna et le télésiège de la Punta Jolanda sont ouverts.
Nous allons donc à la Punta Jolanda grâce au télésiège, et là-haut nous chaussons les peaux de phoque. Par le piste damnée nous contournons alors les arêtes de Seehore pour gagner le haut du petit télésiège de Gabiet, et le Lac du même nom.
Le lac traversé nous montons, complètement seuls, vers le Passo della Coppa.
Au col (2916 m) un vent furieux nous accueille !
Les 100 premiers mètres de la descente sont plutôt moyens, mais plus nous descendons plus nous trouvons de la bonne neige, entre "moquette à poils longs" et neige froide, jusqu’au lac.
La suite, vers Netscho, est plus compliquée. Tout d’abord nous avons une neige fondue épaisse dans laquelle els virages ne sont pas toujours faciles. La barre rocheuse se franchit à pied, puis le bas de la grande pente au-dessus de Netscho est fournie en neige, mais tellement fondue que nous touchons l’herbe. Il faut parfois déchausser pour ne pas toucher les cailloux !
A Netscho tout va mieux, une piste forestière damée permet de regagner Gressoney La Trinité et la journée se termine : neige pas toujours facile mais superbe randonnée !
Jeudi, 25 janvier 2024
Ce matin le vent souffle toujours. Plutôt que d’attendre d’hypothétiques ouvertures du domaine skiable, nous nous déplaçons plus haut dans la vallée d’Aoste. C’est à Pila que nous skierons aujourd’hui.
Le temps de faire quelques descentes d’échauffement et de cerner la géographie du domaine, nous rejoignons le télésiège de Grimondet.
C’est ici que nous partons en peaux de phoques pour une courte montée jusqu’à la crête qui nous sépare du Val de Cogne.
La descente est excellente, dans de petits vallons, puis en foret jusqu’à retrouver le départ du télésiège de Grimondet.
Après le repas nous changeons de coté par le télésiège du Couis pour aller traverser l’arête jusqu’à la Punta di Montres (2793 m). Il n’y a personne, le vallon plein nord est pour nous, le plus en plus poudreux au fur et à mesure de la descente. Journée réussie, neige froide, nous pouvons aller dormir tranquille dans le village d’Arvier dans le Val d’Aoste.
Vendredi, 26 janvier 2024
Ce matin, nous rejoignons le domaine tout proche de Courmayeur. Un première dès ce,nte dans une version courte du vallon de Dolonne nous échauffe, voire un peu plus, la neige n’est vraiment pas facile, heureusement que c’est magnifique.
Nous montons ensuite à la Testa d’arpentages avec le vieux téléphérique, pour descendre au Col de Youla. Coté nord la neige est froide avec un bon grip, tout va bien.
Nous chaussons les peaux pour franchir une petite crête qui nous sépare du Vallon d’Arp Vieille. Nous passons les bergeries d’alpage d’Arp Vieille pour rejoindre le Lac Combal au pied des grandes arêtes de la face sud du Mont Blanc. descente sauvage et loin des foules qui nous procure beaucoup de plaisir !
Nous mangeons à Zerotta avant de remonter à la Testa d’Arp.
La fin de la journée nous voit descendre le vallon de la Balme, puis remonter en peaux de phoque au col d’Arp pour descendre vers Courmayeur.
Le début est bon, la fin est plus tout terrain, mais reste ludique. Le retour dans la traverse vers les pistes de Checrouit nous rappelle les videos de Candide Thovex, le tout plutôt amusant pour nous.
Grande journée de "tout terrain" !
Samedi, 27 janvier 2024
Dernière journée, c’est samedi, nous décidons d’aller dans des endroits plus calme à Saint Rhémy en Bosses à la station de Crévacol.
Du sommet de la station nous traversons vers le Col du Grand Saint Bernard pour monter au Col du Fourchon. Nous y trouvons une neige dure recouverte d’une petite couche de poudreuse tombée dans la nuit, c’est vraiment top. Surtout quand au moment de remettre les peaux de phoque afin de remonter au Col de saint Rhémy nous croisons une troupe de 30 personnes montant au Col du Fourchon, qui n’auront ni notre tranquillité ni notre qualité de neige !
Au Col de Saint Rhémy nous basculons versant sud-ouest pour regagner la base de la station par un vallon désert, avec de très belles sections plus ou moins raides où les bouquetins se prélassent paisiblement.
Un petit coup de télésiège pour aller manger au soleil plus haut, et nous terminons notre journée par la piste.
Voici que s’achèvent quatre belles journées de vraie montagne, pendant lesquelles il a fallut chercher la bonne neige ; mais le bon niveau à ski du groupe plus les paysages à couper le souffle ont rendus ces quatre journées royales ! Merci !
Toutes les photos en haute définition :
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